L’alimentation et les repas pour la famille et les enfants sont souvent un casse-tête. Vous préparez votre souper après votre journée de travail et votre enfant lève le nez? Il dit qu’il n’a pas faim ? Il pousse son assiette? Voici quelques pistes de nutritionnistes pour trouver la ou les raisons en arrière du refus et des solutions pour vous aider.
1-Votre enfant est-il fatigué?
Passer des journées entières à la garderie ou à l’école est très épuisant pour un enfant. Au retour, certains n’ont pas l’énergie de porter la cuillère à la bouche; surtout les enfants qui n’ont plus de sieste en après-midi. Si votre enfant pleurniche à l’heure du souper ou se frotte les yeux assis à table c’est probablement signe qu’il est trop fatigué.
QUOI FAIRE ?
S’il est possible, instaurez une petite période de repos au retour à la maison avant le souper.
Si l’heure du souper est tardive, 18h00 par exemple, essayez de devancer à 17h00 ou 17h30.
2-Votre petit boit-il trop de lait?
Le lait contient des nutriments importants au développement de l’enfant. Toutefois, pris en grande quantité ou trop proche de l’heure des repas il a tendance à rassasier l’enfant.
QUOI FAIRE ?
Offrez une portion d’une 1/2 tasse de lait aux repas ou à la fin ainsi qu’à la collation du soir. Offrez de l’eau entre les repas. Si le lait est offert entre les repas assurez-vous d’avoir un délai de 2 heures entre la prise et le repas.
3-Les portions offertes sont-elles trop grosses?
Certains enfants se découragent devant une quantité grandiose de nourriture et repoussent leur assiette. Les parents s’inquiètent et se fâchent car ils gaspillent la nourriture et l’enfant ressent la pression à manger ce qui augmente la résistance. C’est un cercle vicieux dans lequel les 2 parties sont déçues.
QUOI FAIRE?
Diminuez les portions, en offrant une petite quantité de chaque aliment prévu au menu. L’enfant sera plus encouragé à manger et qui sait? Peut-être qu’il va vous en redemander!
4-Y a-t-il trop de grignotage durant la journée ?
Si votre enfant à tendance à grignoter à tout moment de la journée, il se peut qu’à l’heure du souper la faim ne soit pas au RV. Il est important d’avoir une structure alimentaire avec un horaire régulier entourant la prise des repas et collations pour s’assurer que l’enfant reçoit différents aliments au courant de la journée pour combler ses besoins nutritionnels.
QUOI FAIRE?
Assurez-vous d’offrir une collation en avant-midi et en après-midi en proposant 2 options parmi lesquelles votre enfant choisira ce dont il a envie. De cette façon on s’assure de varier l’offre sans nuire à l’ambiance au repas familial qui est également un moment d’apprentissage et de socialisation.
5-Votre enfant a-t-il réellement faim ?
Un enfant respecte sa faim instinctivement. Durant sa deuxième année de vie, sa croissance ralentie et son appétit diminue alors il est normal qu’il mange moins qu’avant. Manger devient une activité parmi tant d’autres comme courir, grimper, sauter, jouer. Étant donné que son corps a besoin de moins de nourriture, il peut se permettre de passer moins de temps à table.
QUOI FAIRE?
Acceptez ʺ je n’ai pas faimʺ. Le choix de manger revient à l’enfant. Assurez-vous de lui mentionner que s’il n’a pas faim, c’est son choix et que vous le respectez. La prochaine occasion de manger sera au prochain repas ou collation.
Nous avons abordé des explications fréquentes au manque d’appétit ou refus aux repas; mais elles ne sont pas les seules. Si malgré ces modifications vous avez des inquiétudes face au comportement alimentaire de votre enfant, vous pouvez consulter un professionnel de la santé qui saura personnaliser l’approche.
Les nutritionnistes en pédiatrie,
Cosette, Marjorie et Maryse
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